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Carnets berbères et nord-africains
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22 janvier 2008

L’émigration kabyle en France : une chance pour la culture berbère ?

Nadia Belaïdi, L’émigration kabyle en France : une chance pour la culture berbère ?, U21-Editions universitaires de Dijon, Dijon, 2003.
Prix public : 15.20 €

  • nadia_belaidiBroché: 134 pages
  • Editeur : Pu Dijon (7 mai 2003)
  • Collection : U21
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2905965827
  • ISBN-13: 978-2905965820

Présentation de l'éditeur
Par la loi sur l'arabisation linguistique (5 juillet 1998), le pouvoir algérien a agi au mépris de la particularité berbère. On aurait pu parler de linguicide voire d'ethnocide sans les mesures prises suite au changement de gouvernement et à la forte résistance des Kabyles, qui se manifeste par la production culturelle. Pourtant celle-ci est considérée comme témoin d'un passé mort, et c'est pourquoi la population immigrée et ses enfants pourraient apparaître comme une chance de survie. Mais dans quelles conditions le pari de conserver l'identité culturelle a-t-il été remporté par les anciennes générations de prolétaires kabyles ? Comment peut-on se sentir Kabyle quand on n'a pas été élevé au sein de la société kabyle en Kabylie ? Il ne s'agit pas ici d'examiner l'adaptation du migrant à la société d'accueil, mais plutôt la résistance de la culture d'origine à cette nouvelle société.   

Biographie de l'auteur
Née en 1975, Nadia Belaidi est doctorante en droit public à l'Université de Bourgogne.

Source:Amazone


L’émigration kabyle en France de Nadia Belaidi

Pour aborder l’émigration kabyle en France, Nadia Belaïdi a jugé utile d’organiser son étude en trois parties : les deux premières, "fondées sur une approche chronologique de l’émigration kabyle", la troisième aborde "la réappropriation culturelle et identitaire des populations migrantes et leurs enfants".

La notion d’immigration en France a toujours donné lieu à des discussions diverses et variées en raison de son importance tant du point de vue économique que démographique. Une importance telle que l’on ne voit l’immigré que comme servant à ces deux fins, rien de plus ou en tout cas pas grand chose.
L’exemple qui semble être le plus parlant, car le plus ancien et celui qui a le mieux résisté aux différentes altérations, sous l’effet du dépaysement, est celui des migrants kabyles.
Les Kabyles, bien avant l’arrivée des Français, sillonnaient une grande partie de la terre berbère pour y exercer différents métiers mais ne se fixant que très rarement en dehors de la Kabylie. Cependant, ils étaient les premiers à s’exiler en France. La société kabyle étant essentiellement arboricultrice, les paysans complétaient leurs revenus par plusieurs industries artisanales (armes, bois, tissage,...). Ce peuple constitue un groupement humain bien distinct par un territoire propre, un mode de vie propre, une langue propre, une littérature et des traditions propres dont il est nécessaire de prendre connaissance pour comprendre les différents problèmes de l’Algérie "indépendante".
Le malaise politique et social qu’a connu cette région d’Afrique du Nord après 1980 n’a fait qu’exacerber la revendication culturelle et identitaire des Kabyles cristallisée sur la berbérité.
L’auteur s’est posé la question de savoir comment un peuple, en l’occurrence les Kabyles, attaché à sa liberté peut-il cohabiter avec un système de gouvernement où le citoyen ne jouit d’aucune liberté individuelle ? L’affirmation identitaire des Kabyles passera donc par tous les édifices culturels que ce soit en Kabylie ou ailleurs.

Pour aborder l’émigration kabyle en France, Nadia Belaïdi a jugé utile d’organiser son étude en trois parties : les deux premières, "fondées sur une approche chronologique de l’émigration kabyle", la troisième aborde "la réappropriation culturelle et identitaire des populations migrantes et leurs enfants".

L’économie traditionnelle qui faisait vivre jusque là, même difficilement, les populations kabyles, n’a pas pu résister à l’économie capitaliste qu’a imposé la colonisation. Ceci a donc favorisé les départs vers la métropole qui en faisait systématiquement appel pour suppléer les déficits d’effectifs (avant, pendant ou après les deux guerres mondiales). D’une société exclusivement paysanne, les Kabyles deviennent donc de plus en plus prolétaires, ouvriers. Tout en s’exilant en France, les Kabyles se sont toujours concentrés géographiquement dans des zones plus ou moins bien distinctes, parfois en familles. Cette concentration n’est pas dissociable de la tradition solidaire des Kabyles (l’une étant fortement liée à l’autre) ce qui a donc assuré la préservation de l’élément ethnique kabyle et qui en fait la spécificité de l’émigration kabyle.
L’auteur précise dans son ouvrage qu’au fur et à mesure des migrations et du contact avec le monde urbain, la tradition villageoise se remplaçait par un individualisme forcené et le mépris de la culture paysanne grandissait.
A partir des années 1960, il s’est développé une émigration nord africaine touchant toute la famille alors que jusque là l’essentiel des immigrés étaient des hommes mariés au pays. Les femmes apparaissent de plus en plus dans les registres migratoires, même si, pour ce qui est de la Kabylie, les femmes apparaissent dès 1935. La présence de femmes, et donc d’enfants, enlève le caractère précaire et provisoire à l’émigration. Ainsi, pour les nouveaux ménages émigrés, le problème de la famille se posera en terme d’unité familiale (au sens famille nucléaire).
Avec un père ayant vécu l’expérience de l’émigration, une mère placée en milieu inconnu, des enfants nés au "pays" d’autres nés "ici", l’auteur s’est demandé comment perpétuer l’unité d’une telle famille. Face à ce dilemme, la mère se trouvera, in facto, en position de médiateur pour pouvoir gérer les tensions pouvant naître dans ce climat.

L’immigration étant un phénomène social total, le travail de Nadia Belaïdi a été ainsi au delà d’une étude qui réduit l’immigration à une simple force de travail. Et dans ce phénomène social total, la dimension culturelle est fondamentale.
Il convient alors de se demander si les immigrants kabyles et leurs enfants vont conserver, même partiellement et en diaspora, leur identité défiant ainsi l’arabisation forcée que tentent les autorités de l’Etat algérien.

Dans son ouvrage, l’auteur tente de montrer combien les immigrés kabyles de France apparaissent comme une chance pour perpétuer le combat pour la sauvegarde de leur culture au-delà de la Méditerranée.
La création de l’Académie berbère en 1966, la création d’un enseignement de la langue et de la civilisation berbère à l’Université Pairs VIII en 1973, les nombreuses publications et différents cours organisés notamment à Paris qui ont permis la mise en place d’un système d’écriture de la langue berbère, ... sont autant d’éléments qui nous prouvent que l’émigration est en effet un élément clé de l’action militante berbère jusque dans la chanson.
Si les "anciens" ont fourni un travail non négligeable pour la sauvegarde de l’identité berbère, il n’en est pas de même des nouvelles générations avec lesquelles tout le travail est à refaire. Ces jeunes nés et scolarisés en France ont acquis ou se sont fabriqué des repères dont puise l’auteur pour trouver l’identité des nouvelles générations.

Le caractère métisse de l’identité des jeunes kabyles fait peser sur eux un certain poids du "choc des cultures". Entre des parents ouvriers attachés à leur culture et une société qui ne cesse de les inviter à l’intégrer, ces jeunes sont à cheval entre deux mondes jusque dans leur statut juridique. Il est tout de même à souligner que le choc des cultures ne signifie pas leur affrontement l’une contre l’autre mais plutôt leur évolution parallèle.
D’après Nadia Belaïdi, la génération des années 80 a cru avoir trouvé la solution avec le mouvement « beur », mais ce dernier se révéla vite inopérant car, en s’appuyant sur l’exagération des différences, le mouvement dérive à la marginalité et, de là, à l’isolement et la disparition.
Les jeunes des années 90, quant à eux, se revendiquent autant de culture kabyle que de culture française, ils sont convaincus de leur bi-culturalité.
Aujourd’hui la manifestation de la culture kabyle passe par plusieurs expressions, l’auteur en a retenu trois principales : les associations, la chanson et l’écriture. Chacun, à sa façon, défend cette culture qui, pourrait-on dire, survivra, peut être, plus ou moins bien aux différentes agressions qu’elle subit ici et là.

Tamilla At Ali

Source: Algerie-dz

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Commentaires
A
“Aaka, aaka asmedh el kola” dicton Kabyle(une olive plus d’autres olives on aura un litre de huile).<br /> S'il y'a 15 kabyles qui voient que ça vaut la peine de danser dans les rues de Montréal ; sûrement ils ont raison . Toi tu poses tes fesses devant le micro pour faire des critiques insensés ou bien tu reste engourdis dans ton coin quelque part et tu ouvres ta gueule pour dire des sottises. Tu ne trouve pas autre chose à faire que de mettre des battons pour gêner tes frères. Des kabyles comme toi font la honte à notre cause.<br /> Si tu es vraiment kabyle ,bien sûr ? depuis la nuit des temps on dit : « olache tirechthe ornassaara akharfa! » car dans toutes les races du monde il existe des traîtres et des pourris).<br /> Saches bien qu’il y avait 14 personnes mais il a fallu juste une de plus pour qu’ils deviennent quinze et puis une autre personne et une autre personne…pour avoir des milliers et encore des milliers partout dans le monde et cela n’est pas seulement à Montréal mais partout dans le monde entier. <br /> Nous vaincrons un jours grâce à cette mobilisation.<br /> Peut être, et comme certain bourreaux le croient qu’un jours les amazight vont capituler et abandonner devant toutes ces magouilles et la politique machiavélique que le pouvoir en place tisse depuis 1962, dans le but de nous ébouriffer et drainer ainsi la cause de notre peuple au cataclysme .<br /> Ces cons qui détiennent le pouvoir ignorent que cela relève du mythe parce que notre peuple a été toujours libre, il ne cèdera jamais, ce peuple se nomme imazighens ! <br /> Je parle avec acharnement ,c’est vrai, car cette situation dont vit les berbère ne cesse pas de m’intriguer et cette question d’être trahi par un système islamobaathiste m’ahurit.<br /> Je ne crois pas à ce jour que cela pourrait durer aussi long temps ?<br /> Il faut tirer les berbères de leur torpeur mais cela ne voit pas le jours si ce n’est avec le savoir et l’éducation et surtout la persévérance.<br /> Il faut cesser de se blottir derrière cette langue de bois qui est l’arabe.<br /> Langue de la poésie et de tmaskhir(blabla) l’arabe algérien ne ressemble pas à ce que certain veulent nous faire croire cette langue qui reste étrangère à notre population et qu’on prive de sa vraie langue (le berbère et l’arabe algérien).<br /> Soyons vigilants à cette religion que certain veulent utiliser comme arme fatale et moyen de terreur pour semer la zizanie dans le peuple afin de maintenir leur place au pouvoir ou pour y’accéder.<br /> C’est le pouvoir qui est en place qui essaye de dire aux gens qu’ils seront punis par dieu s’ils ne se soumettent pas à tout ce qu’ils prêchent comme paroles de dieu, extrait du coran ! <br /> Dieu a crié l’homme libre. En aucun cas et dans une aucune situation dieu n’a dit que le peuple doit se soumettre à quiconque pour avoir son pardon au jugement dernier. <br /> Dieu n’a jamais dit que Bouteflika, parce qu’il est président , qui s’est proclamé président par l’appui des généraux assassins, pouvait massacrer toute un peuple et voler sa liberté .<br /> Sachant que Bouteflika s’est déclaré non seulement président de la république, après le retrait de tous les candidats pour des raisons de fraude, mais aussi un dieu. Dans sa déclaration à la télévision Bouteflika imagine notre pays comme la mèque et lui son dieu qui l’a protège .<br /> Il a déclaré à maintes reprises : » men intakhaba aalaya aafaho allah wa ila lilkaaba rabone yahmiha » ( celui qui vote pour moi dieu le bénisse sinon la mèque a son dieu l’a protége) c’est les propos de Bouteflika au peuple algérien avant son coup d’état le 15 avril 1999.<br /> A ce jour on sait pas qui a tué Boudiaf ?<br /> A ce jour on ignore qui a tué Matoub ?<br /> A ce jour on n’a pas dit la vérité sur l’assassinat de Tahar Djaout, Yafsah, Boussebsi et bien d’autres car la liste est longue ! <br /> A ce jour aucune information sur les assassinats des intellectuels kabyles, les disparitions et les prisonniers du mouvement berbère ?<br /> Mais aujourd’hui tout le monde sait que c’est le pouvoir algérien qui a orchestré tous ces crimes qui représentent une menace pour eux alors les éliminations c’est dans le but de maintenir le monopole du pouvoir.<br /> Tout le monde et tout le peuple algérien jeune et vieux ,homme et femme ont vu le pouvoir tire sur le peuple avec des balles explosives et même l’opinion internationale a assisté à ces crimes et l’histoire le témoigne encore.<br /> Tout le monde a vu ta tyrannie du pouvoir algérien <br /> Tout le monde vit encore l’injustice du pouvoir algérien <br /> Mais ce pouvoir réussira-t-il à échapper à la justice ?<br /> Réussira-t-il à duper le peuple et l’opinion internationale pour longtemps ? <br /> Qui peut dire que Bouteflika n’est pas un hypocrite parce que aujourd’hui il traite la France de tout les noms d’oiseaux et le lendemain il se soigne à Val de Grâce à Paris. Ils ont soigné sa « Bowen » ou ses condylomes , une maladie qui touche les parties génitales.<br /> Qui peut dire que Boutefilka n’est pas un assassin. Il fait affaire avec la Russie, les Etats unies, la France… en achetant des armes pour un peuple qui meurt de faim pour tirer avec des bales réelles sur des manifestants et massacrer des villages entier. Cela est rien que pour semer la zizanie.<br /> Bouteflika ne s’est pas contenter de ses chiens gendarmes, policiers et tous les bâtards qui sont là pour briser les mouvements démocratiques, opposition et toute action du peuple algérien mais il a fait appel aux terroristes par le biais de la concorde civile à intervenir pour être présent sur le terrain et participer aux massacres et cela au vu et au su de tous .<br /> Qui peut dire que Bouteflika ne va pas pourrir et crever dans la vie d’une maladie qui va le faire payer ses crimes dans la vie avant la mort .<br /> Le bon dieu l’a privé de la plus belle chose qu’un être humain souhaite avoir dans une vie de famille ; le plus beau cadeau qui est les enfants ; très significatif dans la culture algérienne.<br /> Aujourd’hui, le peuple algérien peut vivre dans l’abondance car le prix du pétrole a atteint le sommet et les caisses sont pleines mais tellement ces pirates n’ont jamais eu assez, alors c’est le chaos qui règne et la pauvreté se généralise de plus en plus.<br /> J’ai lu dans la presse que Bouteflika aide les gens qui l’ont soutenu à se soigner à l’étranger et même leur payer un voyage à la Mèque.<br /> Pour lui nos médecins ne sont que des marabouts. Ils ne sont pas crédibles pour prendre en charge les malades aisés puisque leur formation à été assurer peut être dans la langue du bois est cette même langue est imposé par le pouvoir lui même.<br /> Je vous jure que je pense souvent au sentiment de médiocrité sûrement et de bassesse que les grands professeurs algériens ressentent devant les médecins du monde entier suite aux soins de Bouteflka à l’étranger.( sûrement vous serez tous d’accord avec moi, si je dis que Bouteflika n’a pas confiance aux traitements qui sont assuré en Algérie sinon il aurait pu se soigner en Algérie et par des médecins algériens) <br /> Pauvre algérien !!!<br /> Un algérien en 2008 n’a pas le droit comme tous les citoyens du monde à prendre un billet d’avion et partir pour un voyage vers un pays qui se respect pour une simple raison qui est l’égoïsme et la jalousie de ceux qui nous gouvernent .Surtout la volonté du pouvoir de condamner tout un peuple à vivre sous l’oppressions et la dictature dans des frontières plus étendus qui constituent le pays qui est l’Algérie.<br /> Le pouvoir fait tout pour que l’image de l’algérien ressemble à celle d’un terroriste, un « haraga » (qui ne rentre plus à son pays une fois qu’il a quitté). Mais aussi de peur que ceux qui vont partir pour voir les autres peuples civilisés reviennent pour se révolter.<br /> En 2008, si tu n’est pas fils de député, de harki, de générale ou tout les autres parents qui sussent la richesse de notre pays comme des vampires, tu ne pourra pas quitter cette immense prison qui est sous l’emprise d’assassins et de corrompus. Sinon il te faut des mains et des pieds pour le faire .Des fois il y’a ceux qui mettent leur vie en danger et malheureusement certain périssent et meurent avant d’atteindre leur destination.<br /> Pour pouvoir aller par exemple en Europe ou dans un quelconque pays qui se respecte même l’élite de la société, et la crème du pays trouve des difficultés pour s’arracher un visa.<br /> Bouteflika fait appel aux chinois pour bouffer les richesses du pays et justifier ainsi les dépenses de sommes colossales d’argent qu’on encaisse des seules exportations du pétrole.<br /> J’ai lu aussi que Bouteflika veut construite une autre Mèque à Alger pour confirmer au monde entier que c’est lui dieu par la plus grande mosquée dans le monde qui sera érigé à Alger et peut être à El Mouradia ?<br /> Qui peut dire que dieu est heureux de voir des gens qui meurent de faim et Bouteflika dépense des milliards dans des monuments jadis maudits dans la culture musulmane.<br /> Qui peut dire que dieu est content de voir des sinistrés logés dans des bidonvilles alors que les caisses du pays sont dérobés et l’argent transféré dans les banques internationales, dans des pays qu’on appelle le paradis fiscal. <br /> Qui peut dire que ce pouvoir en place depuis l’indépendance pourra mettre fin à la détermination du peuple amazigh<br /> Qui peut dire que la vérité sera piétinée pour toujours.<br /> C’est de mon devoir de rappeler ces imbéciles et de leur dire avec une grande assurance que : <br /> La vérité va rejaillir et sera connu par tous. Ce jour là est très proche certainement. <br /> La détermination des berbères et leur conviction de rester un peuple libre a poussé ce pouvoir despotique et assassin à reconnaître notre langue comme langue nationale et cela n’est qu’un signe. C’est l’histoire qui a triomphé encore une fois.<br /> C’est la justice qui s’est rendue, c’est la vérité qui est apparue et qui continuera à triompher .<br /> On ne pourra jamais cacher la vérité pour toujours et enterrer la justice pour l’éternité. Ce qui est à César doit revenir à César !<br /> bentayeb arezki
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